La saison de Betclic ELITE démarre le vendredi 23 septembre. Trois mois après le titre de l’ASVEL, le trophée de champion de France sera remis en jeu. 18 équipes se battront durant des mois pour finir le plus haut possible, pour avoir l’avantage du terrain en playoffs, se qualifier pour ces mêmes phases finales, ou tout simplement pour se maintenir dans la division. A moins de 10 jours du match d’ouverture, on s’intéresse aux équipes ayant terminé de la 7e à la 12e place en 2021-2022.
GRAVELINES-DUNKERQUE (12e)
Après six années sans playoffs, le BCM Gravelines-Dunkerque croit en ses chances à l’aube de cette nouvelle saison. Pour la deuxième année de suite, l’ancien coach du Mans et de l’ASVEL J.D. Jackson est aux commandes. Avec le directeur sportif Olivier Bourgain, ils ont renouvelé plus de la moitié de l’effectif. Aux côtés des joueurs très utiles que sont les postes 3/4 et 4/3 Romuald Morency et Vafessa Fofana dans les ailes, le pivot polonais Dominik Olejniczak et le shooteur Fabien Damase, six joueurs sont arrivés. Ancien meneur de Chalon/Saône, le petit scoreur Justin Robinson partagera la mène avec Matthieu Gauzin, venu dans le Nord chercher des responsabilités afin de passer un cap. A l’arrière, le vétéran D.J. Seeley amènera sa science du jeu et son expérience EuroLeague. Il partagera le poste 2 avec l’international hongrois Szilard Benke qui a notamment fini à 29 d’évaluation contre la Bosnie-Herzégovine à l’EuroBasket. A l’intérieur, Gravelines-Dunkerque espère avoir trouvé la perle rare Vince Edwards alors que le poste 4 a été son problème en 2021-2022. Enfin, le petit pivot JaJuan Johnson possède un très gros pedigree dans le basketball européen et un profil adapté pour le championnat de France. Pour parvenir à se frayer un chemin vers les playoffs, le BCM devra avoir un projet de jeu adapté au groupe et surtout éviter l’infirmerie. Car durant la présaison, outre les absences des internationaux (Benke et Olejniczak), beaucoup de joueurs ont été arrêtés par les blessures.
Le cinq majeur potentiel : Matthieu Gauzin – D.J. Seeley – Romuald Morency – Vince Edwards – JaJuan Johnson
Le joueur incontournable : JaJuan Johnson (2,07 m, 33 ans).
27e choix de la Draft NBA 2011 après un cursus réussi à Purdue, JaJuan Johnson ne s’est pas imposé dans la grande ligue. Au lieu de ça, ce pivot puissant et mobile réalise une solide carrière en Europe. Passé par Besiktas et Darussafaka en Turquie, le Lokomotiv Kuban en Russie ou encore le Bayern Munich en Allemagne, il jouait encore en EuroLeague il y a deux saisons et en EuroCup la saison passée au TT Ankara. Par le passé, l’AS Monaco a tenté de le faire venir, sans succès. C’est finalement au BCM Gravelines-Dunkerque qu’il va découvrir la Betclic ELITE, à 33 ans.
Le jeune à suivre : Matthieu Gauzin (1,92 m, 21 ans).
Parmi les plus gros potentiels de la génération 2001, Matthieu Gauzin a semblé stagné ces dernières années. Auteur de performances intéressantes à Champagne Basket en 2020-2021, ce meneur longiligne et talentueux a mis du temps à confirmer dans le rôle de rotation à son retour au Mans en 2021-2022. Plus en forme sur la phase retour, ce défenseur d’élite compte maintenant prendre son envol dans le Nord. Pour cela, il doit progresser sur son tir extérieur, notamment en sortie d’écran porteur. Seul problème, le Berruyer passe les dernières semaines de la préparation à l’infirmerie à cause d’une blessure à la cuisse.
BOURG-EN-BRESSE (11e)
Après une saison 2021-2022 traumatisante, la JL Bourg a à cœur de vivre un exercice rafraîchissant, et ainsi reprendre sa marche en avant. Grâce à son travail de fond dans les bureaux, le club de l’Ain a conservé sa place en EuroCup. De quoi continuer à attirer des coaches et joueurs de renom. C’est ainsi que Frédéric Fauthoux vient reprendre un poste de n°1, prenant la succession de Laurent Legname qui n’aura pas réussi sur place. L’ancien coach associé de T.J. Parker à l’ASVEL s’est appuyé sur son ancien agent, François Lamy, nommé conseiller du président, pour assembler l’équipe de 2022-2023. Avec le duo de meneurs français Axel Julien – Hugo Benitez, on retrouve l’ailier Maxime Courby ainsi que les intérieurs français Pierre Pelos – que Frédéric Fauthoux connaît bien pour l’avoir côtoyé à Pau Nord Est – et Alexandre Chassang. Pour compléter cette base de joueurs formés localement, la Jeunesse laïque a attiré Kevin Kokila, ancien espoir de l’ASVEL qui a montré un beau potentiel à LyonSO en Nationale 1. Les cinq joueurs étrangers sont tous sur une trajectoire ascendante. A l’exception de l’arrière/meneur Frantz Massenat (30 ans), ils ont entre 24 et 26 ans. Le fort scoreur Jordan Floyd a signé de belles performances à la marque en présaison. James Palmer Jr., poste 2/3 athlétique, était lui performant à Ostrow en Pologne en 2021-2022. En revanche, l’ailier-fort Isiaha Mike va commencer la saison à l’infirmerie à cause d’une blessure dans la région du bassin. Comme ce dernier, le combo-guard Frantz Massenat arrive du club allemand de Chemnitz. Enfin, le pivot James Dickey possède un profil de défenseur et notamment de fort contreur, de quoi être complémentaire avec Alexandre Chassang. L’effectif réuni par la JL Bourg affiche moins de grands noms. En revanche, le tout semble plus équilibré. De quoi vivre un exercice plus serein sur le terrain comme dans les coulisses ?
Le cinq majeur potentiel : Axel Julien – Jordan Floyd – James Palmer Jr.– Pierre Pelos – James Dickey
Le joueur incontournable : Jordan Floyd (1,88 m, 25 ans).
Ce nom ne vous dit peut-être rien encore mais Jordan Floyd est venu à Bourg pour se montrer aux yeux de toute l’Europe du basket. Après avoir explosé les compteurs en NCAA II (31,9 points par match à King), il a fait de même avec Capo d’Orlando en deuxième division italienne (23,7 points). Puis, chez le troisième du championnat grec, Rhodes, il était le dynamiteur de défenses en sortie de banc (14,6 points). S’il a du déchet dans son jeu, il devrait être capable de vrais cartons, comme il l’a montré sur la préparation.
Le jeune à suivre : Hugo Benitez (1,87 m, 21 ans).
Jeune joueur d’ores et déjà expérimenté au niveau professionnel, Hugo Benitez va apprendre d’un troisième coach, après avoir été lancé par Savo Vucevic – qui l’a cependant peu responsabilisé – puis mis en couveuse par Laurent Legname. Meneur au profil de gestionnaire, le Catalan doit parvenir à être plus dangereux balle en main pour pouvoir devenir un vrai créateur. Capable de performances par le passé, il veut maintenant faire preuve de consistance en enchaînant les bonnes performances.
NANTERRE (10e en 2022)
Après deux saisons de suite sans playoffs, Nanterre veut retrouver le top 8 français et la Coupe d’Europe qui va avec. Pour cela, Pascal Donnadieu n’a fait venir que des joueurs qui connaissent le championnat de France. Auteur de deux belles saisons à l’Elan béarnais, le petit meneur scoreur et créateur Justin Bibbins débarque dans les Hauts-de-Seine. Il partagera le poste avec Benjamin Sène qui peut également évoluer sur le poste 2. Un poste 2 composé par les shooteurs que sont Keith Hornsby – qui arrive du club voisin des Metropolitans 92 – et Bastien Pinault – qui a prolongé. Dans l’aile, c’est l’ancien Dijonnais Rion Brown qui devrait avoir de sacrées responsabilités. Depuis sa saison à la JDA, il est notamment passé par le Panathinaikos Athènes. En relai, il pourra notamment compter sur le poste 3/4 shooteur Lucas Dussoulier. Un autre ancien Dijonnais arrive dans le groupe, il s’agit cette fois de l’ailier-fort Hans Vanwijn. Très intéressant en Bourgogne, l’international belge n’a pas confirmé en Espagne avec Saragosse. Il veut donc se refaire une santé chez les Alto-Séquanais. Enfin, le poste 5 est composé par l’intérieur scoreur Miralem Halilovic, qui revient d’un EuroBasket intéressant avec la Bosnie-Herzégovine, et du protecteur de cercle Hamady N’Diaye. N’oublions le petit meneur Armand Mensah, qui fait son retour de prêt de Denain, en Pro B, et sera le 10e homme de cet effectif. L’effectif semble complémentaire, avec un ensemble de joueurs ayant déjà prouvé leur valeur en Betclic ELITE. De quoi aller chercher de bons résultats ?
Le cinq majeur potentiel : Justin Bibbins – Keith Hornsby – Rion Brown – Hans Vanwijn – Miralem Halilovic
Le joueur incontournable : Miralem Halilovic (2,05 m, 31 ans).
Après avoir montré sa valeur à Orléans, d’abord en PROB puis en Betclic ELITE, Miralem Halilovic a confirmé chez les Metropolitans 92, un gros du championnat. Parfaitement utilisé par Vincent Collet, en relai ou aux côtés de Vince Hunter, il a fait admirer son touché et son sens de la passe, particulièrement sur les short-rolls. Reste à savoir si Pascal Donnadieu saura autant le mettre en valeur, lui qui est un deuxième meneur de jeu sur le terrain.
Le jeune à suivre : Armand Mensah (1,79 m, 23 ans).
Si Armand Mensah ne peut plus vraiment entrer dans la case « jeune », il est le benjamin de l’équipe 2021-2022 de Nanterre 92. Meneur vif, le natif de Villepinte sort de deux saisons en PROB et revient terminer son contrat avec son dernier club formateur. Auteur de 3,6 points et 1 passe décisive par match la saison passée, il n’aura rien à perdre mais tout à gagner si Pascal Donnadieu fait appel à lui en match en relai de Justin Bibbins et Benjamin Sène sur le poste 1.
LE MANS (9e en 2022)
Très longtemps dans le Top 8 de la Betclic ELITE en 2021-2022, Le Mans Sarthe Basket a finalement manqué les playoffs malgré un bilan équilibré (17 victoires en 17 matches). Une série de blessures a entraîné diverses difficultés sur la phase retour. De quoi inciter le club sarthois à ne pas tout remettre en cause et conserver une large partie de son effectif, qui avait su se montrer compétitif par le passé. A commencer par le meneur canadien Kaza-Kajami Keane, prolongé après avoir longtemps été gêné par une blessure au genou en début de saison. A ses côtés, il retrouvera la nouvelle coqueluche du basket français, Terry Tarpey, mais aussi Williams Narace et Valentin Chery à l’intérieur, Kenny Baptiste et Brynton Lemar dans l’aile. Ce dernier – remplacé par Abdoulaye Ndoye sur le début de saison – avait déjà séduit le staff à l’été 2021 mais il était finalement parti en Russie. La guerre en Ukraine lancée en février, il s’est finalement retrouvé libre en cours de saison et le MSB l’a rappelé. Auteur de 14 points, 3,2 rebonds et 3,2 passes décisives en 26 minutes de moyenne avant de se blesser, il a affiché de belles promesses. Pour compléter cette belle base, Le Mans a fait signer un contrat professionnel au potentiel Mathias Van Den Beemt. Se sont ajoutés le combo-guard scoreur Matt Morgan – également convoité par Limoges et Strasbourg -, le jeune meneur Marcus Gomis, l’ailier-fort Tres Trinkle et le pivot Josh Carlton, un rookie auteur d’une Summer League NBA des plus intéressantes. Avec Elric Delord aux manettes, les Manceaux n’ont qu’une idée en tête : retrouver le top 8 et la Coupe d’Europe.
Le cinq majeur potentiel : Kaza-Kajami Keane – Brynton Lemar – Terry Tarpey – Williams Narace – Josh Carlton
Le joueur incontournable : Terry Tarpey (1,95 m, 28 ans).
C’est la belle histoire de l’été du basket français. Convoqué en équipe de France pour la préparation de l’EuroBasket 2022, Terry Tarpey était considéré comme celui qui avait le moins de chance de faire partie des 12 éléments emmenés en Allemagne. Et pourtant, le voici titulaire chez les Bleus lors des phases finales de la compétition ! Pour y parvenir, Terry Tarpey est simplement resté lui-même : un guerrier capable de tenir n’importe quel profil de joueur extérieur, de tout donner sur le parquet pour gratter un ballon, contrer un tir et saisir les opportunités qui s’offrent à lui en attaque (8 points à 3/3 contre l’Italie en quarts de finale). Longtemps méconnu, il sera désormais très attendu dans toutes les salles françaises. Avec certainement de nouveaux fans en quête d’un selfie…
Le jeune à suivre : Mathias Van Den Beemt (2,14 m, 21 ans).
C’est le dernier projet du Mans Sarthe Basket. Ce jeune basketteur néerlandais a commencé le basket non loin du Mans, à Sablons-Gazonfier, avant d’intégrer le centre de formation du MSB. Grand (2,14 m en taille) et long (2,25 m d’envergure), il a encore beaucoup de travail pour devenir un joueur professionnel accompli. En 2021-2022, il tournait à 7,3 points et 7,1 rebonds de moyenne en Espoirs. Reste à savoir ce que ce « rim protector » (joueur protégeant le cercle) sera d’ores et déjà en mesure d’amener à l’équipe d’Elric Delord.
CHOLET (8e en 2022)
Plutôt à la lutte pour le maintien en première partie de saison, Cholet Basket a finalement terminé dans le top 8 de la division avant de sérieusement accrocher le futur champion, l’ASVEL, en quarts de finale des playoffs. Une équipe de l’ASVEL que la troupe de Laurent Vila affrontera pour son premier match de la saison 2022-2023. Et attention aux Maugeois ! Car dans la perspective du tour préliminaire de la FIBA Europe Cup, organisé fin septembre à la Meilleraie, l’équipe choletaise s’est bien préparée, enchaînant les victoires en présaison avant un avertissement en ouverture du Prostar contre les Croates du KK Zadar. CB a pu réunir très tôt l’ensemble de ses 10 joueurs professionnels. Une belle base du secteur extérieur ayant prolongé (T.J. Campbell, Dominic Artis et Boris Dallo en plus d’Hugo Robineau), le collectif ne part pas à zéro. Surtout que le meneur Enzo Goudou-Sinha, produit du Sud-Ouest comme Laurent Vila, va se greffer à merveille au groupe déjà en place, tout comme le shooteur d’exception Gaylor Curier dans l’aile. A l’intérieur, le départ de Yoan Makoundou a été compensé par du beau monde. Un mélange d’expérience, avec les ailier-forts Perry Ellis et Kim Tillie, deux joueurs reconnus sur le circuit professionnel, et de potentiel avec les pivots Justin Patton et Neal Sako. 16e choix de la Draft 2017, Justin Patton n’a pas réussi à s’imposer en NBA et a donc ouvert un nouveau chapitre dans sa carrière en rejoignant l’Hapoël Eilat en 2021. Là-bas, il a confirmé qu’il avait toujours un vrai potentiel. Neal Sako est aussi dans ce cas de figure, même s’il est déjà en Betclic ELITE une machine à double-double. Le Francilien devrait logiquement faire partie des meilleurs rebondeurs du championnat. Sur le papier, Cholet semble avoir tout ce qu’il faut pour reproduire les bons résultats de 2021-2022. Mais tout ceci reste à confirmer sur le terrain.
Le cinq majeur potentiel : T.J. Campbell – Dominic Artis – Boris Dallo – Perry Ellis – Neal Sako
Le joueur incontournable : T.J. Campbell (1,75 m, 34 ans).
Meneur de jeu d’expérience, T.J. Campbell a été pour beaucoup dans les bons résultats de Cholet sur la phase retour du championnat. L’ancien joueur de Dijon et Nanterre apporte maîtrise et sérénité au poste de meneur, sans s’oublier en attaque. Sa prolongation apporte beaucoup de garanties à l’équipe choletaise.
Le rookie à suivre : Hugo Robineau (1,92 m, 22 ans).
Longtemps coincé entre les postes 1 et 2, le Jallaisien s’est affirmé en tant qu’arrière dans le monde professionnel. Vrai scoreur dans l’âme, le membre de la génération 2000 espère voir son rôle progresser dans la rotation, alors qu’il jouait moins de 10 minutes en moyenne la saison passée (pour 3,5 points, 1,4 rebond et 0,9 passe décisive). En 2020-2021, il avait brillé avec Gries-Oberhoffen en Pro B (13,3 points, 3,1 rebonds et 2 passes décisives en 24 minutes.
STRASBOURG (7e en 2022)
Une équipe présente sur tous les tableaux (finale de la Coupe de France, belle de quarts de finale de playoffs contre Monaco, phases finales de la BCL) mais qui ne parvient pas à finir avec un trophée sur le buffet à la fin de la saison. Avec de la continuité (Maille, Lansdowne, Mitchell, Cavalière et Udanoh) et quelques nouveaux (Marcus Keene, Stanley Okoye, Bodian Massa, un futur arrière et aussi Lucas Beaufort en retour de prêt), le staff toujours composé par le trio Tuovi – Kuhn – Leroy espère continuer à gagner dans toutes les compétitions abordées mais cette fois finir avec une médaille d’or autour du cou. Si l’on ne présente plus les anciens, véritables « underdogs », en ce qui concerne les nouveaux on retrouve un meneur au profil scoreur, Marcus Keene, qui arrive en parfait successeur de Brandon Jefferson et John Roberson. Dans l’aile, Stanely Okoye est un joueur d’expérience qui souhaite se relancer après une saison frustrante à Saragosse en Espagne. A l’intérieur, Bodian Massa remplace Yannis Morin avec la volonté de franchir un palier, lui qui a déjà montré de beaux progrès dans son club formateur de Fos Provence. N’oublions pas Lucas Beaufort, meneur/arrière de grande taille, auteur de performances très intéressantes avec Aix-Maurienne en PROB la saison passée, ou même les leaders de l’effectif espoir, Illan Piétrus, Maxim Ilvovskiy ainsi que l’ailier anglais Mickael Belle. Ce bel effectif devrait être compléter par un arrière créateur et bon défenseur alors que Junior Mbida a été engagé pour le début de saison suite à l’opération du poignet d’Ike Udanoh. Avec un collectif bien huilé et équilibré, la grinta légendaire du capitaine DeAndre Lansdowne, le génie du coach de la Finlande (quart de finaliste de l’Euro) Lassi Tuovi ou encore l’explosion annoncée de Matt Mitchell, Strasbourg a tout pour réussir une nouvelle belle année.
Le cinq majeur potentiel : Marcus Keene – DeAndre Lansdowne – Stanley Okoye – Matt Mitchell – Bodian Massa
Le joueur incontournable : Matt Mitchell (1,98 m, 23 ans).
Signé en tant que rookie l’an passé pour une poignée de dollars, Matt Mitchell a réalisé une première saison professionnelle réussie. Mais le poste 3/4 américain ne veut pas s’arrêter là… Son plan est le suivant : cartonner avec la SIG cette saison avant d’aller vers le plus haut-niveau, l’EuroLeague puis/ou la NBA. Cet été, il s’est frotté à la grande ligue en participant à la Summer League avec Denver. De retour en Alsace, il a tout cassé en présaison. Voilà qui promet pour l’exercice à venir…
Le jeune à suivre : Lucas Beaufort (1,92 m, 20 ans).
Du trio de la génération 2002 composé de Jayson Tchicamboud – Lucas Beaufort – Clément Frisch, c’est finalement Lucas Beaufort qui va vivre sa première saison professionnelle à la SIG. Meneur de grande taille capable de se décaler sur le poste 2, il a réalisé une très belle fin de saison avec Aix-Maurienne la saison passée (11,5 points et 5,7 passes décisives lors des dix dernières rencontres) lui ayant permis de convaincre le coaching staff de la SIG et son directeur sportif Nicola Alberani de le faire revenir en Alsace.
Photo : Nanterre 92